Quoi de plus formidable que de s’autoriser à vivre de formidables espaces-temps de ressourcement, de rencontres de Soi et de l’Autre, de traversée de nos ombres/voiles/limites factices, de remise dans le corps et à la Terre, de reliance à Plus Grand… en passant par la matière aussi ?
C’est ce que proposent (et plus encore !) les massages vécus dans l’esprit du Tantra.
Et c’est en venant en stage Tantra Sud-Ouest que cela se vit et s’apprend plus en profondeur… pour pouvoir aussi le vivre ailleurs, en devenant de plus en plus autonome à laisser/circuler ces énergies salvatrices.

En effet, il y a ici au moins un massage par jour, quelque soit le titre du stage, car le Tantra se vit concrètement, dans la matière, la réalité, avec le corps physique comme partenaire/allié/guide/récepteur/émetteur, avec tout ce que nous sommes.

Liens entre corps et âme

Chaque corps a ses particularités, atouts, limites, désirs, besoins, aspirations… :
* dont certains sont présents de la naissance à la mort
* dont beaucoup changent, évoluent (au fil de la vie mais aussi au cours d’une journée et en fonction de bien des facteurs/paramètres tant subtils que matériels)
* et qui sont en lien intime avec notre âme.

Notre corps nous parle de notre âme.
Notre âme individuelle nous parle au travers de :
* notre corps physique (sensations, y compris les faisceaux de sensations que nous traduisons en terme d’émotions),
* et aussi de bien d’autres manières plus subtiles (et souvent drôles, de mon point de vue)

L’inconvénient des messages que je reçois de mon âme par d’autres biais que mon corps : ils sont souvent plus délicats à interpréter… car justement sujets à interprétation et aux filtres intermédiaires, y compris aux interprétations/influences des autres. Le discernement manque parfois, surtout chez les personnes qui manquent d’ancrage… et n’ont souvent pas conscience qu’elles parlent de (ou depuis leurs) croyances plutôt que de réalités concrètes.

Mon corps sait pour moi ; il ne ment jamais.
Ton corps sait pour toi ; il ne ment jamais.
C’est de la connaissance directe : si tu l’interroges clairement, la réponse est là, vraiment et instantanément.

C’est pour cela que je parle souvent de corps-âme : sur Terre, il y a une intrication claire autant que subtile entre notre matière (énergie condensée) et ce qui était là avant et sera là après (… ce que l’on appelle naissance et mort : en fait, ce sont des changements d’états, l’un et l’autre étant autant un début qu’une fin).

Le corps a besoin de toucher vrai

Car le corps a besoin de toucher vrai : d’être toucher et de toucher en conscience/présence, du plus précieux/vulnérable de l’un.e vers le plus précieux/vulnérable de l’autre… ce qui est très largement insuffisamment vécu dans la vie de tous les jours.
Et ce manque/vide béant laisse la place aux compulsions, abus, addictions, colères, désespoir, vague à l’âme… et aussi à la manipulation (ou auto-manipulation) qui vient combler de façon illusoire et volatile.

Le corps-âme a besoin de toucher et d’être touché, mais pas n’importe comment ni par n’importe qui : cela doit être en conscience de ce qu’il exprime d’instant en instant, de ce qu’il vit, de ce qu’il traverse… et dans son plein consentement bien sûr.

Et c’est précisément ce que proposent les stages Tantra Sud-Ouest : cette rencontre à divers niveaux de Soi grâce à l’Autre, de l’Autre grâce à la présence au Soi et à Plus Grand. Des soins et guérisons corps-cœur-âme-esprit, par différentes pratiques, y compris les massages, souvent utilisés aussi en intégration d’autres notions : mise dans le corps de ce qui a été vu/compris/perçu.

Extrêmement intéressant dans les massages : la détente ! Chaque jour nous vivons de multiples événements ou non-événements qui provoquent des émotions très souvent génératrices de tensions, particulièrement dans les muscles, dans les organes, dans les tendons et ligaments et jusque dans les os parfois.

Or prendre soin du corps physique peut se faire en partie au travers d’un travail énergétique et de l’alchimie émotionnelle (émotions correctement accueillies et traitées), mais ce n’est pas suffisant : la matière a besoin de matière aussi. C’est ainsi que l’alimentation physique a aussi un grand impact sur la santé, ainsi que les autres substances ingérées. Et les massages ont des vertus que n’ont aucun autre procédé.

Le massage et la peur

Or, comme le disait Bert Hellinger (constellations familiales) :

« Il n’y a qu’une seule façon de savoir où aller. Tu dois suivre ta peur. Elle te montrera le chemin. Fuir ce qui t’effraie est un moyen de perdre ton chemin : ce faisant, tu t’éloignes de plus en plus de ce que tu cherches. Si tu as peur d’affronter cette personne ou cette situation, le nœud à dissoudre est juste là. Ce nœud, qui si reconnu et affronté, te donnera les clés de la liberté ! À partir de maintenant, donc quand tu ressens la peur, la gêne, l’irritation et l’inquiétude, ne fuis pas. Reste à l’écoute de tes sentiments. Et avec courage, va découvrir le trésor caché dans ton malaise. Les trésors les plus précieux sont gardés par le plus terrible dragon. Pour atteindre les trésors, il faut aller voir le dragon… et l’embrasser. »

Alors si tu t’inquiètes de ce que tu pourrais vivre lors d’un massage, c’est que c’est particulièrement important pour toi !
D’où l’importance de le vivre dans le meilleur contexte possible, pour garantir ta sécurité et te permettre d’en profiter vraiment,
C’est ainsi aussi qu’on agrandit sa zone de confort et son rayonnement : en traversant nos peurs, mais pas n’importe comment.

Le mental

Ah ! L’être humain est très fort pour s’inquiéter de choses qui n’existent pas. C’est d’ailleurs souvent de là qu’il les crée… et même si ce n’est pas réel pour tous il peut continuer d’y croire et de s’occuper de le faire vivre. Même s’il s’agit de terribles illusions qu’il ne voudrait surtout pas voir/vivre/subir ou faire subir.

Or le mental ne peut pas être apaisé/calmé par le mental. Toutes les preuves qu’il n’y a pas de vrai problème ne suffisent pas à garantir la paix intérieure.
Ceci est dû tout simplement au rôle de protecteur du mental : sa vocation est de nous éviter les problèmes et dangers… en les anticipant en permanence. La raison n’a pas de prise sur lui. Il est nécessaire de l’accueillir tel qu’il est, avec ses automatismes naturels et appris.
De nouvelles voies peuvent y être ouvertes aussi, en honorant son oeuvre (ta sauvegarde jusqu’à maintenant) et en tenant compte de son fonctionnement, pour y inclure des aspects soutenant ton évolution.

Ce qui fonctionne pour l’apaisement, c’est ce qui est corporel : la respiration, une alimentation plus adaptée, le yoga, la danse, la créativité, l’audace de l’expérience… et le toucher plus spécifiquement, puisqu’il va directement permettre au corps de se déposer et se libérer de ses tensions.

Quelles peurs ?

Les craintes liées au massage sont de plusieurs ordres, et dans les deux sens : dans le sens de la réception et celui qui va vers l’autre.
Pour certaines personnes c’est plus simple/agréable de donner un massage ; pour d’autres c’est de le recevoir. Et cela peut changer, car c’est en lien avec la personnalité, les blessures, et aussi ce qui se joue à ce moment précis (avec cet.te autre, cette proposition, dans le processus de chacun.e).

Également, en Tantra, on apprend à mieux savoir recevoir (et c’est un grand cadeau pour toustes), autant qu’à mieux savoir offrir (sans imposer ni se vider ni recevoir ce qui ne nous convient pas).
Se protéger tout en étant dans le lâcher-prise et la liberté d’être.
Trouver sa liberté et la justesse dans un cadre qui respecte tous les niveaux des êtres.

Un toucher/massage que ce soit dans un sens ou dans l’autre (donner ou recevoir), c’est impliquant à plusieurs niveaux :
* au moins physiquement (le corps physique/matière est impliqué)
* et énergétique/vibratoire (les corps énergiques s’interpénètrent).
Et cela peut être également impliquant aux niveaux :
* émotionnel,
* psychique
* et même spirituel et karmique : en fonction des portes/possibles de chacun.e et de ce qui est au-delà des personnes ici présentes.
Des vies antérieures peuvent s’inviter ou du transgénérationnel ou encore des esprits et créations qui ne se réfèrent pas précisément aux partenaires de massage (qu’ils trimballent avec elleux, en général inconsciemment, en fonction de leurs autres relations, qu’elles soient intimes ou pas d’ailleurs).

En fait, c’est comme dans toutes les relations : il n’y a pas uniquement les protagonistes, mais aussi tout ce dont ils sont chargés (habitudes, schémas, émotions mal digérées, pensées des autres, égrégores, empreintes d’autres relations, etc).
Cependant, dans le toucher, le corps peut être plus vite libéré comme plus intensément contraint, d’où l’importance de bien choisir son.sa partenaire et son cadre : le/la partenaire, c’est simplement en fonction de comment ton propre corps vibre à ce moment dans la relation à cet.te autre, et avec un engagement clair sur un cadre clair (ni flottant ni interprétable).
Non ce n’est pas anodin, un massage… mais ce n’est pas grave non plus ! Et cela peut être profondément guérisseur, autant pour la personne qui touche que pour la personne qui est touchée.

L’abus est une peur généralisée, et autant présente chez les personnes qui massent que sur les personnes qui sont massées. Est très présente : la peur d’être abusé.e (ou de se sentir mal, pas respecté.e, dans un toucher pas adapté…) et de ne pas savoir le verbaliser sur le moment ou de ne pas être cru.e, de se sentir maltraité.e/humilié.e par la réaction de l’autre lorsqu’il y a une demande ou un réajustement…
Cette peut est en lien direct avec des montagnes d’abus vécus de tous temps, dans un sens comme dans l’autre. En effet, de mon point de vue, abuser (de) l’autre (très souvent inconsciemment, en pensant bien faire : conditionnements familiaux et sociétaux) revient à s’abuser soi-même :
* d’une part d’une point de vue psychique : parce qu’une part de nous sait que ce n’est pas juste… et la Vie recherche l’équilibre, l’équité, la justesse, la stabilité dans le mouvement permanent…
(Et puis l’accent est mis très fort depuis quelques années dans nos sociétés, pour la prise de conscience des abus faits/subis : on ne peut plus ne pas savoir.)
* d’autre part d’un point de vue plus ésotérique : nous faisons toustes partie du Un/Tout… et ce qui affecte une part affecte l’ensemble.
Et on retrouve cela (l’abus sur l’autre, sous toutes ses formes) très présent dans tous les karmas. Que l’on aille visiter les archives akashiques, les vies antérieures, les destins…, on observe que celleux qui ont fait subir viol, torture, meurtre, violence, contrainte, manipulation… se retrouvent confrontés à des situations vibrant à ces mêmes niveaux, dans un autre contexte. La Vie demande réparation.

Et il y a aussi la peur d’être considéré comme abuseur… et cela est handicapant dans la relation pour de nombreux hommes, en particulier quand ils ont une grande sensibilité et se sont sentis malmenés par certaines réflexions (qui parfois ne leur étaient même pas adressées) ou ont intégré à leur compte les mauvais traitements imposés par les hommes sur les femmes depuis des milliers d’années. Les hommes versés dans le féminisme ont souvent cette crainte (d’abuser)… ce qui est bien plus rare car bien souvent les femmes qui vont trop loin ne s’en rendent même pas compte, surtout que c’est difficile pour les hommes de le leur dire, car ils risquent alors d’être encore maltraités… ou bien ils se sentent coupables/mal parce qu’ils bandent quand même et qu’il y a incompréhension de l’un comme de l’autre sur les raisons de cette réaction physiologique…
C’est ainsi que de nombreux hommes se sont faits abuser voire violer par des femmes (masturbation ou fellation voire pénétration sans leur plein consentement, parfois par surprise et/ou sous alcool) sans qu’ils aient eux-mêmes compris qu’il s’agissait d’un abus ou d’un viol et qu’aucune plainte n’ait été déposée.
Oui c’est compliqué, cette histoire d’abuseur réel ou supposé…

Chez les femmes, c’est plus généralement la crainte de se sentir obligée de faire ou de subir quelque chose dont elles n’ont pas vraiment envie, de se laisser faire par habitude (transgénérationnelle : les femmes ont subi depuis bien trop longtemps) ou parce qu’elles ne sauraient pas dire/justifier de leur senti.
C’est donc un manque d’assurance, confiance en elles, couplée avec un manque d’auto-empathie, qui fait quelles ne s’autorisent pas à valider ce qu’elles sentent et ressentent, sans se critiquer/juger. Car cela va à l’encontre de ce qui nous a toujours été dit : “Si tu n’as pas de bonne raison de ne pas faire cela, fais-le.” Or, on n’a pas à se justifier : juste à s’écouter, s’accueillir, se prendre par la main, voir comment on peut recevoir du bon… et nous n’avons pas à faire pour l’autre ni à nous sacrifier.

Et un tas d’autres peurs relatives au massage existent aussi :
* de mal faire, de faire mal
* qu’on nous fasse mal
* qu’on se fasse mal
* de na pas être/se sentir apprécié.e
* de se sentir trop aimé.e/apprécié.e
* qu’il y ait quelque chose qui se tisse pour après
* qu’il n’y ait rien après
* de traverser des états bizarres
* de ne pas traverser des états différents
* d’avoir du plaisir
* de ne pas avoir de plaisir
* de ne pas aimer certains touchers
* de ne pas avoir envie de faire certains touchers, ou de trouver ça long
* d’être frustré.e
* de ne pas décoller (rester dans le contrôle)
* et tant d’autres… en fonction des personnes et des moments.

Tellement de vieux conditionnements mortifères dont nous avons à nous libérer… que l’on soit homme ou femme !
Et les massages vécus en conscience, chez Tantra Sud-Ouest par exemple, soutiennent ce chemin de Lumière et d’Amour, vers l’Un.ité, en vérité.

La sécurité en stage

Dans les stages Tantra Sud-Ouest, je pense qu’il n’y a pas de place pour les abus :
* cela ne m’a jamais été rapporté
ou de toutes petites choses qui ont le mérite de montrer ce qui a besoin d’être travaillé aussi chez la personne qui parle là d’abus : par exemple, lorsqu’un homme qui a trop chaud enlève son T-shirt pendant une danse ou au soleil sans avoir demandé au groupe avant… et que cela offusque quelqu’un.e ; franchement c’est ok d’écouter son vécu 2mn et je lui propose de prendre soin de cette part en elle qui se manifeste… mais on ne va pas perdre de temps avec ça : mieux vaut qu’elle traite ce problème en séance individuelle en thérapie ; et puis c’est mon rôle de poser quelques mots en groupe à ce sujet pour voir si cette situation a besoin de davantage d’attention, aussi pour ce collectif ou d’autres personnes ;
* l’animation prend soin des êtres et des egos en chacun.e, en accompagnant pas à pas pour vivre des relations authentiques et respectueuses du vécu de chacun.e, sans s’y identifier ni prendre pour soi ce que vit l’autre, etc
* le cadre de base est clair (seconde page de la fiche de réservation) et chacun.e s’y engage, y compris verbalement en début de stage.

Le massage et le désir

Si c’est le désir (le tien, celui de l’autre) ou le manque de désir qui t’inquiètent, c’est tout pareil : intéressant d’aller le rencontrer pour te rencontrer et t’accueillir véritablement, te laisser grandir, profiter de la sensualité d’être humain.e et de ce que cela permet, enseigne.

Dans l’énergie du Tantra, il n’y a pas vraiment de place pour la frustration, puisque tout y est vécu comme un cadeau, une opportunité à approfondir la Relation. Si la frustration persiste, c’est que l’incompréhension persiste : à visiter encore.

Derrière chaque peur se cache un désir.
Derrière chaque désir se cache un besoin.

Et en prenant soin de combler tes besoins, tu es de plus en plus heureux.se, libre, autonome… et tu profites de ta propre présence avec enthousiasme, ainsi que des rencontres/relations extérieures avec audace et ce juste mélange entre implication et détachement (Oui à ce qui est bon pour toi, sans subir ce qui nuit à ton épanouissement).

Le massage et l’énergie

Que l’on se sente en pleine forme ou fatigué.e et avec les émotions associées à un état d’être pas top, un stage Tantra Sud-Ouest fait toujours du bien.

En effet, c’est une façon de permettre à l’énergie de mieux circuler : de libérer ce qui nous encombre/charge/plombe, de (se) remettre en mouvement tout en douceur (pas à pas, sans se contraindre,en s’accueillant), de recevoir ce qui nous est juste et bon, de partages qui font du bien à tous les niveaux, de poser simplement ses limites aussi et d’apprécier qu’elles soient respectées, de se réancrer, se réharmoniser, se réaligner, se relier, se choyer, se choisir…

Le cadre Tantra Sud-Ouest

Le cadre (les règles) Tantra Sud-Ouest est clair et strict ; ne viennent que celleux qui s’engagent à le respecter. Il apparaît en seconde page de la fiche de réservation.

Tout est à vivre dans le respect de toi, de l’autre, de l’esprit des consignes. Ce n’est pas parce que c’est un module avancé, avec des propositions qui vont loin dans l’implication, que tu dois te sentir sous pression, obligé.e de faire ce qui est demandé (et qui n’est pas demandé d’ailleurs : juste proposé). Tu es accompagné.e à accueillir tes ressentis et sentis, à poser ton propre cadre, à t’exprimer avec authenticité… et à accueillir simplement la détente, la joie de la Relation, le plaisir, l’ouverture, la libération de vieux schémas…

Tu mérites de t’offrir ce cadeau !

Alors, partant.e pour cette belle aventure ?

Au plaisir !

Namasté

Nelly